La visite du site antique situé aux pieds de la Cité de Saint-Bertrand de Comminges
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Site de l'ensemble Saint-Bertrand-Valcabrère
www.st-bertrand.com
Pour des informations sur l'ouverture de la chapelle St Julien ou la visite des vestiges de la basilique paléochrétienne
Renseignements auprès du bureau d'accueil de la cathédrale Sainte-Marie (Tél. : 05 61 89 04 91) ou de la mairie de Saint-Bertrand de Comminges (Tél. : 05 61 88 33 12)
Accès restreint.
Centre touristique et culturel des Olivetains : accueil et informations touristiques, visites guidées, salle d'exposition et présentation du trophée augustéen, espace culturel
Parvis de la cathédrale à Saint-Bertrand
Tél. : 05 61 95 44 44
Courriel : olivetains@cdt-haute-garonne.fr
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A pied : la Voie du Piémont pyrénéen (GR®78) et la Via Garone (GR®861)
En voiture : A64, sortie 17
En train : Gare SNCF Montréjeau / Gourdan-Polignan
Au pied de la colline, l’humble chapelle dédiée à saint Julien, entourée de son cimetière, jouxte les vestiges consolidés de la basilique paléochrétienne. Ainsi, le site perpétue une vocation sépulcrale ininterrompue depuis l’antiquité.
La basilique paléochrétienne, près la chapelle Saint-Julien, est à l’origine un édifice modeste inscrit dans un quartier peuplé et encore actif durant la première moitié du Ve siècle. Cette église urbaine confirme l’existence d’une petite communauté chrétienne, que la tradition fait apparaître à la fin du IIIe siècle, vivant au cœur même de la ville. La fonction funéraire de ce lieu de culte n’est attestée qu’à partir du VIe siècle.
La construction de la chapelle Saint-Julien au XIIe siècle est contemporaine de celle de la cathédrale romane de Saint-Bertrand, comme en témoigne le mur de son abside composé d'un appareil en tout point similaire. Cependant, les sources ne mentionnent cette église dédiée à saint Julien qu’à partir du XIVe siècle sans que l’on sache exactement de quel martyre il s’agit. Quant au vocable de saint Julien, il est souvent associé, en Comminges aussi, à l’hospitalité des pèlerins. Ainsi, c’est sans surprise qu’un hôpital accueillant des pèlerins fut accolé à l’église au début du XVIIe siècle.